Lotus aux Ecuries de Napoléon !
Le cheval réinvestit ce site historique !
Aujourd'hui, nous faisons une promenade à pied dans la réserve
naturelle
En montant dans la sapinière.
J'ai mis le chasse-mouches car il fait très chaud !
Un peu de botanique, voici un pied de chardon.
Nous tournons à droite dans la ligne découverte pour les pylônes électriques.
Premiers vestiges des Ecuries de Napoléon : des tas de cailloux qui ont servi pour combler les souterrains, galeries et autres tranchées.
Le fort de Vauban est derrière cette colline.
Les fleurs jaunes
Une drôle de plante que je n'avais jamais vue !
Cette partie de la réserve est entretenue pour conserver la végétation spécifique qui tend à disparaître : forêts de bouleaux et de pins.
La forêt qu'on voit à gauche a été débroussaillée l'an dernier.
L'association des bouleaux blancs et des pins vert foncé sur le ciel bleu, un régal pour les yeux !
Au loin, on distingue le fort de Charlemont, en blanc, de l'autre côté de la Meuse.
Par là, c'est vers Pichegru, et les copains !
Le sol de la réserve naturelle est sec, et pauvre, car la roche affleure. Ce terrain est propice aux orchidées sauvages, mais ce n'est pas encore la saison de leur floraison.
Nous sommes arrivés en haut du plateau.
Un petit vent frais et agréable nous saisit, dans cette chaleur moite.
Heureusement Lotus est là pour porter nos bagages ! Deux impers, de l'eau, la carte et les entraves.
Un lichen vert pâle aux branches développées
Un autre lichen, d'un blanc éclatant, sur cette pierre.
Et là, un autre, avec des ramification extrêmement fines.
Sur ces pierres les mousses cohabitent avec les plantes grasses.
On arrive enfin en vue des Ecuries de Naoléon ! Ce fort, immense, en forme d'étoile (ce qu'on appelle "place-forte à la Vauban") fut réutilisé par Napoléon pour faire camper ses troupes.
Tous les murs étaient pavés de pierrers bleues de Givet extraites des carrières, mais au fil du temps, elles sont tombées ou ont été (pour les plus accessibles) emportées par les habitants pour construire leurs maisons.
Et la végétation, une fois encore, a repris ses droits sur la construction humaine.
Au sommet de la colline, un cratère fut creusé, ainsi, le fort était difficilement visible d'en bas. Et à l'intérieur de ce cratère artificiel, des creux, des bosses, des étages, furent aménagés dans la roche. Des galeries souterraines en forme de couloir serpentaient un peu partout, avec des salles, des greniers. Certaines tranchées étaient recouvertes de toits en planches ce qui les masquait de l'extérieur. Cet endroit est de plus plein de circonvolutions, de vallées, de cul-de-sac... Et immense !
Seuls de jeunes arbres acharnés ont pu pousser sur ce sol ingrat.
Même délabrés, ces murs nous laissent entrevoir la grandeur d'un passé où ce fort était une place imposante.
Les murs les moins endommagés par l'homme, car trop difficle d'accès pour emporter les pierres, sont attaqués par la végétation. Cela donne un charme nostalgique à cet endroit.
Un coin de végétation typique, sur de remblai : épineux, mousses, lichens et plantes grasses réunis !
La Réserve conjugue souvenir historique et préservation botanique.
Ici seules les pierres d'angle ont subsisté. Derrière le mur en pierres taillées, lisses, se trouvait un remblai de mortier et cailloux assurant une bonne défense contre les boulets de canon.
Nous somme d'abord allés du côté droit.
C'est en 1678 quie Givet est devenue une ville française, appartenant à Louis XIV. Ce dernier ordonna à Vauban de fortifier la place.
Ici le plafon d'une galerie souterraine s'est éboulé à l'intérieur.
Sur ce terrain quelques milliers d'hommes et quelques centaines de chevaux, pouvaient camper.
Après la mort de Vauban, les travaux furent continués selon ses plans et arrêtés en 1775
Le paysage particulier ressemble aux Causses ! Mais où sont les moutons de ce berger ?
Le Mont d'Haurs culmine à 236 mètres
Ici une simple pierre plate contient autant d'espèces végétales qu'un jardin entier !
Impossible de l'empêcher de manger celui-là ! Pourtant je vous assure que je suis vigilante !
Les pins nous procurent une ombre bienvenue
Nous laissons Lotus entravé, pour aller contempler le point de vue tout au bout des fortifications.
Le dernier bout du dernier mur avant la falaise
Point de vue
Sous la flèche, c'est le pré de Lotus que Mme V*** lui prête !
Les fleurs sur le muret
Pendant ce temps, Lotus qui s'ennuie, a décidé de s'enfuir, à tout petits pas ! Reviens !! Heureusement qu'il était entravé ! )
Au dessus des murs, des pierres plates taillées en forme d'encorbellement protègent l'édifice.
Sur cette photo, on dirait des colporteurs de l'ancien temps !
Le pauvre Lotus de nouveau menotté, nous allons jeter un coup d'oeil à un souterrain.
L'entrée. Le sol a été réhaussé, la porte faisait environ 2m au-dessus du niveau du sol.
Le plafond de la salle est très haut et ces pierres supportaient un plancher.
De retour à l'air libre, on range les entraves.
Et c'est reparti !
Lotus fonce comme un dératé ! Et le respect des distances alors ???
Je vais regarder ce qui se cache derrière cette colline.
Zoé m'accompagne.
Deux "vallées" se rejoignent à cet endroit, séparées par une butte en forme de V
Pour en voir plus sur les Ecuries de Napoléon, cliquez ici : Ecuries de Napoléon, visite
Portraits de Lotus
Après avoir sauvé Zoé qui était prise dans les ronces, et découvert un nouveau souterrain, je regagne le gros des troupes.
Un genévrier
De ce côté la végétation se fait encore plus envahissante, car le fon de cette combe, ombragé, est plus humide.
Lotus a enclenché sa fonction 4x4 ! Ce genre d'exercice est souverain pour développer l'adresse et la sûreté de pied.
Tiens, sur cette photo, on dirait qu'il est immense, et moi, toute petite !
Va-t-il arriver à passer ce pierrier ?
Bah facile pour lui !
Surtout qu'il prend de l'énergie en chemin !
Finalement, il nous faudra faire demi tour, puisqu'on ne peut ressortir de ce côté-là qu'en traversant un souterrain.... Impossible que le gros Noiraud y entre !
Les chardons de l'année dernière, tout désséchés.
On rentre !
Mais on fait auparavant un détour par la sapinière de droite, pour rentrer par un autre chemin !
Nous voilà à longer les rails de chemin de fer qui transportaient les marchandises de l'usine de Fromelennes à la gare de Givet. Un rafraîchissement dans la Houille est le bienvenu !
Nous avons bu à nos bouteilles, mais Lotus, lui, n'a rien trouvé dans les étendues désertiques du Mont d'Haurs.
Hummm cela fait du bien !
Pour rentrer, il faut traverser un pont en métal... Décidément, ya que ça par ici !
Tout se passe bien, dans le calme.
Pour voir la procédure de franchissement d'un pont, cliquez ici = ponts
J'aime bien jouer à ce jeu, Lotus marche sur la butte, moi en bas...
Puis on échange...
Un moment de flottement, Lotus préfère être en haut, car il y a de l'herbe !
Il doit marcher normalement, sans dépasser, ni tendre la longe.
Le dernier pont, ça de vient une habitude pour lui de les passer ! Là, je marche comme d'habitude, sans m'arrêter, pour vérifier les acquis. Lotus ne se précipite pas.
Quel flegme ce Merens ! je vous le recommande pour vos excursions !
itinéraire ici :
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