Nouakchott
est la capitale de la Mauritanie. C'est une ville-champignon qui a été créée par les coloniaux à égale distance à vol d'oiseau (à peu près) des villes principales du bord de la mer : Nouadhibou au nord et St Louis du Sénégal au sud.
Nouakchott vu d'avion.
Une poussière de sable vogue perpétuellement dans l'air et il parait qu'on en avale 2 kilos par an ! Les machines à laver et autres instruments de la vie moderne ont leur durée de vie divisée par 2 dans les pays sahariens, à cause de ce sable.
Ici on voit bien que la plupart des constructions sont des carrés de 4 murs sans toit ou les gens peuvent parquer leurs bêtes et planter leur tente. Seuls les riches politiciens ou les étrangers ont de vraies maisons.
Route goudronnée
Sur cette photo on peut voir la route goudronnée. Il y a très peu de routes goudronnées, qui sont souvent recouvertes de sable. La plupart des rues ou des pistes sont en sable. Pour fabriquer le bitume, les Mauritaniens utilisent des coquillages fossiles en guise de gravier. A la préhistoire, le Sahara était composé de vastes lagunes et les milliers de coquillages fossiles qui sont enfouis dans le sol en sont les vestiges.
Il n'y a que 2 ou 3 feux rouges, qui ne marchent pas souvent, dans les carrefours du centre ville. Ce n'est pas grave car les Mauritaniens ne connaissent pas l'examen du permis de conduire. D'ailleurs la plupart des véhicules sont hors d'âge et roulent non assurés.
Centre équestre.
Le grand carré au bout des ailes de l'avion est le centre équestre. Les batiments (écuries des juments, des étalons) ont été construits auprès de ce vaste champ clos car c'était là que la police-montée devait faire ses entraînements. Comme ce projet n'a pas pu voir le jour, nous disposions pour nos reprises d'une carrière contenant un stade (recouvert par le sable) et un vaste terrain alentour.
Stade olympique
Le stade chinois. L'aide au développement des chinois s'est manifestée par la construction d'un stade olympique comprenant une pelouse entretenue par des jets automatiques, des gradins, des vestiaires... Des terrains de volley, de tennis et de basket (derrière) ont vite été recouverts par le sable mais les athlètes mauritaniens venaient s'entraîner régulièrement sur le stade. Il y avais souvent des rencontres sportives de rugby avec Dakar.
Port
Ici le port de débarquement des marchandises. C'est ici qu'arrivent les containers des européens en coopération ou bien les bateaux de commerce international. La Mauritanie a des relations privilégiées avec la Chine, elle importe du thé vert, des plats émaillés, et les Chinois ont beaucoup oeuvré au développement de Nouakchott en installant les canalisations d'eau et en construisant le stade olympique.
Aéroport
La tour de contrôle de l'aéroport. Les pistes sont régulièrement ensablées ou envahies d'animaux car elles sont mal clôturées. Un jour un âne a été écrasé, son arrière-train est resté coincé dans les roues de l'avion et est retombé sur la piste de Dakar lors de l'atterrissage.
Les pilotes Mauritaniens n'hésitent pas à décoller malgré les vents de sable ; en de telles circonstances, les européens ou même les sénégalais refusent de se poser et sont détournés vers Dakar ou les îles Canaries.
Certains quartiers de la ville sont plus verdoyants que les autres.
Quartiers nomades
Les quartiers extérieurs de la ville sont composés de résidents nomades, qui plantent leurs tentes en périphérie. Ces endroits sont émaillés de bidonvilles ou des nomades ont essayé de se sédentariser, pensant trouver du travail et un revenu.
Les charrettes des travailleurs sont composées d'un plateau monté sur des roues de voitures à pneus.
Ici, c'était ma rue. Au premier plan droite, la maison d'un riche musulman qui avait un jardin.
A gauche, le mur de chez des coopérants dont le père de famille était fou de son jardin, il l'arrosait tous les soirs et interdisait à quiconque d'y poser les pieds !
Au fond à gauche, la mosquée du quartier, le grand batiment au 2ème plan à droite c'est notre appartement, on voit la fenêtre de ma chambre et le climatiseur qui dépasse.
Juste au-dessous de chez nous, l'appartement était celui du ministre de la Pêche, la 2ème personne la plus influente après le président. C'était un musulman modéré qui avait épousé une marocaine très "européenne". Leur fille fréquentait l'école coranique. Ils avaient recueilli la mère du ministre, ainsi que la petite-fille de cette dernière (la nièce du ministre donc.) Ils vivaient en outre avec deux fatou ( des femmes qui s'occupainet de la maison : nourriture, ménage, enfants) et un boy.
La touffe de verdure derrière appartient à un vieux politicien mauritanien qui avait une cour pour ses vaches et une maison avec jardin.
Novotel
La terrasse de la piscine du Novotel. Les européens venaient s'y baigner et prendre un verre, tandis que les musulmans préféraient l'hôtel Sabah.
Le fond de la piscine étant régulièrement recouvert de sable, il fallait changer l'eau régulièrement...
L'ambassade de France.
Les jardins viennent d'être arrosés et les fleurs s'ouvrent avant la chaleur de midi (qui commence à 10 h) Toutes les essences des pays chauds et secs peuvent pousser en Mauritanie. Les roses se sèchent en bouton.
L'ambassade était composée d'une grille d'enceinte, dans laquelle s'étendait une mùini-ville boisée et jardinée. Les maisons sont séparées par des écrans de verdure, au détour d'une rue, le parc d'un cheval;, ou la piscine privée de l'ambassade (réservée à ses habitants.) L'ambassade était gardée par un gardien Mauritanien. Les gardiens de profession dorment sur une peau de chèvre et tiennent un gourdin à la main. Ils se couchent en travers de la porte et sont prêts à intercepter toue les intrus.
Mais le gardien de l'ambassade était un militaire chargé d'ouvrir la porte (une barre à lever ) aux voitures.
la pêcherie.
C'est l'endroit où les bateaux des pêcheurs accostent à la fin de la pêche et c'est là qu'on achète les poissons tout frais. Les Mauritaniens pêchent en barques à moteurs, la Mauritanie possède des eaux extrêmements poissonnifères.
C'est pour cela que le gouvernement mauritanien, dans le but de récolter des fonds, loue ses eaux territoriales au Russes pricipalement. Cela fait entrer des devises dans le pays mais les bateaux équipés de filets dérivants pillent les richesses naturelles de l'océan, les prises se raréfient car les poissons, décimés, ne sont plus en assez grand nombre pour se reproduire.
Une ethnie de la Baie du Lévrier, proche du banc d'Arguin, les Imraguen, pèche au bord de la plage avec l'aide des dauphins. Les hommes se mettent dans l'eau à mi-corps et appellent les dauphins qui passent au large, en tapant sur l'eau et en criant dans l'eau. Les dauphins accourent à leur appel, chassant devant eux des bancs de poissons effryés. Les poissons se précipitent par centaines dans les filets. Avec les oeufs des mulets, les Imraguen préparent un mets typique, la poutargue.
Les dauphins sont vraiment attirés par les cris des hommes, au point que lorsqu'on va se baigner, dès qu'on voit passer un banc de dauphins au large, il suffit de taper dans l'eau ou de crier dans l'eau pour qu'ils viennent à quelques mètres nous faire admirer leur grâce.
le cinéma
Les films sont souvent des western spaghetti, de même que ceux qu'on peut louer au vidéo-club. Ces films ne choquent pas la censure mauritaniennne, ils ne contiennent de scènes "osées"
Le cimetière
Beaucoup de gens pauvres n'ont pas de stèle, et posent juste un rocher sur la tombe de leurs proches. Mais le sable recouvre tout très rapidement.
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