Musée Giger à Gruyère

Voici le parking, et on monte à pied.

Les paysages de la montagne !

La grand-rue de Gruyère, village pittoresque. Il y a plein de boutiques qui vendent des petits souvenirs, vaches avec cloches ou TShirts.

En fait la grand-rue est aussi la grand-place.

L'église, toute petite.

Intérieur de l'église.

J'attends tandis que mes comparses sont allés s'acheter à manger... Un sandwich au fromage bien sûr !

A côté du musée, il y a l'école et la maison de retraite. J'espère que des excursions de découverte ne sont pas organisées !

Suivez le guide !

Vraiment la visite du musée vaut le coup. Tout le monde connaît l'art macabre de Giger, l'a vu en photo dans des livres ou magazines. Le voir, en vrai, c'est tout différent. Déjà beaucoup de tableaux sont des muraux en relief. Notamment les hordes de foetus dégoulinants. De plus les oeuvres de Giger sont très grandes, les voir en petit ne permet pas de se rendre compte réellement de l'ambiance qui y règne. Plusieurs oeuvres prennent tout un pan de mur, un mur entier voire toute une pièce. Sol, murs, plafonds, portes et lustres compris.

Vue générale du musée.

Dans le musée Giger a constitué une pièce appelée "vaisseau alien". C'est de cette pièce, où figure toute une "salle de contrôle" de vaisseau spatial, avec table, chaises, console, décors bizarres, qu'est tiré le décor du "bar Giger" (voir ci-dessous)

Au-dessus de la porte, une Lamie.

D'ailleurs, sous verre, il y avait quand même 2 extra-terrestres grandeur nature, qui ont inspiré la bestiole du film "Alien" de Ridley Scott... On ne se sent pas très rassuré, à côté de ça ! Et si il cassait la vitre... :-)

A gauche, une espère de bas-relief, au milieu, une grande sculpture en métal, et à droite, une petite. L'escalier mène à la 2ème partie de l'exposition, composée des oeuvres d'autres artistes, achetées par HR Giger, dans lesquelles il a puisé son inspiration.

Dans une autre pièce, interdite aux mineurs, sont exposées les oeuvres destinées à un public adulte. Le style de giger est très reconnaissable : imbrications de corps humains, comme les mises en perspective d'Escher, mais aussi la manière de remplir absolument tout l'espace, sans aucun vide, comme les bas-reliefs précolombiens, chantournés et grouillants. La couleur dominante de cette partie est le rouge, tranchant avec le noir des autres tableaux.

Ici le descriptif du musée.

Beaucoup d'oeuvres contiennent des symboles phalliques, boyaux ou appendices mystérieux , tours et gratte-ciels en formes de pénis, machines avec des tentacules ou bien serrures en forme de vagins.

Là, le drôle de truc.

Une autre partie fascinante de cette oeuvre est le mélange de matière organique et métallique. Les robots, machines, habitations, villes entières, bizarrement humanoïdes, animales ou semblant vivantes mettent le spectateur mal à l'aise. On ne sait plus où commence l'humain, l'objet, d'ailleurs les mélanges androïdes "chosifient" les hommes, tandis que la reptation sinueuse des tuyaux d'un vaisseau ou des tentacules d'un robot le font accéder à la vie naturelle, "intelligente". Les corps et les machines fusionnent dans des étreintes étranges.

On a posé dessous ! On est courageuses ! (On croyait que la machine allait nous moudre)

Dans le musée annexe, les oeuvres réunies sont pour certaines du même genre morbide/phallique, d'autres, beaucoup plus romantiques, oniriques, fantastiques. Il y a également des sculptures, et plus de couleurs que dans la partie réservée à Giger. C'est chouette de voir quels sont ses goûts, ses inspirations, en matière d'art.

La petite chose ! Et les "hublots" du Bar Giger, de l'autre côté de la rue.

Franchement j'ai trouvé que la visite du musée vaut le détour. Que l'on aime ou non cette sorte d'art, se retrouver en face fait toujours réagir, que l'on soit intéressé, effrayé, choqué, dégoûté, mal à l'aise... ou passionné.

La porte des WC ! J'avais peur de voir des WC extra-terrestres ou des Aliens sortir par le trou... Mais non ! Ouf !

Mes commentaires sont certainement maladroits, je n'y connais rien en art ou presque, surtout contemporain, mais j'espère que l'article vous a plu.

Le sol des WC, tapissé de bas-reliefs rappelant ceux des précolombiens.

Dommage qu'il n'y ait pas de photos des oeuvres, mais impossible de prendre des photos à l'intérieur d'un musée !

Là c'est l'accueil.

Vous en trouverez dans les nombreux livres dédiés à l'oeuvre de HR Giger, tout en sachant que le format des reproductions (petite taille et sur papier) les dénature particulièrement, cela peut donner un aperçu intéressant.

Dans le musée, un fauteuil "alien" (pas très confortable !)

Samuel a essayé aussi !

On a une belle vue par les fenêtres, ça permet de décompresser de tous ces foetus morbides et des extra-terrestres macabres.

Là c'est l'entrée du Bar Giger.

Ils ont repris des décors de squelettes, avec des vertèbres en guise de voûtes.

Sièges avec hanches et bassins.

Sol en bas-reliefs !

Maintenant, on peut dire "J'y étais pour de vrai !" (de gauche à droite, moi et Alexandra, notre hôte)

Samuel et Alexandra

Moi et mon chéri :-)

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