Grande balade le long de la Houille

En descendant le chemin, on voit que des chevaux sont passés par là, des scarabées sont venus éparpiller le crottin.

Ca descend assez raide....

Mais le plus dur sera de remonter !

Les jolies vaches blanches et grises.

On prend un chemin forestier doux aux pieds mais qui grimpe très fort !

Ho hisse, un dernier effort, nous voici en haut.

Une fois en haut de la colline, on retrouve un chemin de terre jaune dans un repoussis d'arbres clairsemés.

Lotus daigne montrer le bout de son oreille.

Tout au bout de ce chemin, il faut encore monter, là encore, une côte raide, et à la fin, Lotus a droit à une petite récompense.

Sur cette partie du chemin, tous lesingrédients sont réunis pour un bon galop !

Après le galop, on arrive à la route forestière.

On tourne à gauche, pour descendre le long de cette route empierrée qui nous amènera vers la Houille.

Les caillasses et le dénivelé ne nous laissent aucun choix, c'est du pas et je mets pied à terre pour soulager ma monture.

On a trouvé une mini rigole où coule une eau rare.

Le voilà qui renifle la flaque.

La route descend et tourne, à gauche, le petit ruisseau est devenu grand et abreuve les arbres. Ilcommence à faire chaud !

Allez une bonne halte ! J'emmène Lotus boire plusieurs fois pendant le pique-nique.

Le gargouills de l'eau est agréable, et apporte une bienfaisante fraîcheur.

Lotus pendant que je mange mes sandwiches.

La longe accordéon est extra, mais hélas pas assez grande pour lui permettre de brouter, les arbres sont trop éloignés du pâturage, ou bien ce ne sont que des buissons trop faibles.

Faudra qu'on se mette aux entraves !

Et c'est reparti, on suit le ruisseau en descendant, sur un chemin un peu meilleur, vers le fond du vallon où coule la Houille.

Un peu d'action, sur l'herbe tendre, on fait un trot

Ca y est, le confluent et la rivière se rejoignent.

Lotus enclenche la fonction "4x4" et on descend dans la rivière.

Pas mal pour une première fois ! C'est vrai que l'eau est à la bonne température, et Lotus adore taper dedans avec ses antérieurs.

On arrive jusqu'au milieu du courant, une photopour immortaliser ça, et cela mérite une rondelle de carotte.

Un instant magique de sérénité.

Puis,on longe la Houille vers Landrichamps, on croise un barrage. Le bruit de l'eau inquiète Lotus mais il lui suffit d'observer et il reprend sa route, apaisé.

On traverse la Houille, d'un bord à l'autre cette fois, car le chemin est impraticable à cheval de ce côté.

Atterrissage sur le bord opposé. Première traversée, sans encombre.

Dans les racines, l'eau fait le bruit de gens qui chuchotent, cela nous a intrigués, je pensaisque des promeneurs étaient en train d'arriver, mais non, c'est plutôt des dryades qui se rient de nous là derrière. Car Lotus aussi était tendu et écoutait de toutes ses oreilles, ces gens qu'il entendait mais ne voyait pas. C'était assez impressionnant du reste.

Allez un gros arbre pour la beauté du paysage.

Traversée d'une portion de forêt plantée de fins troncs sombres.

Nous voilà auprès d'un chemin, à côté d'un chalet mais impossible de l'atteindre sans traverser ce fossé. On le fait en différé, le terrain étant mauvais, plein d'ornières.

Bon, la difficulté se corse, nous voilà devant un autre fossé encore plus large. Je fais un saut de kangourou tandisque Lotus m'attend sagement avant de s'élancer d'un bond impressionnant !

Nous voici au chalet.

Le chemin retraverse la Houille, encore, pour nous mener à de grands pâturages occupés par des vaches. Heureusement pour nous, ils ne sont pas clôturés côté rivière, nous avons ainsi pu y entrer et continuer à suivre le cours d'eau.

Lotus n'était pas très rassuré, en voyant un piquet auquel tintait une chaîne. Je m'attendais à voir arriver une chèvre, mais c'est un troupeau d'une dizaine de moutons qui est sorti de la haie, arrivant au galop. Lotus a fait un demi-tour foudroyant, qui m'a laissée sur place, sans souffle et le postérieur endolori.

Le temps que je reprenne mes esprits, remue doucement et vérifie que je ne m'étais rien cassé durant ma chute, il est revenu à moi, a observé les animaux objets de sa terreur puis m'a obligeamment aidée à me relever en me laissant me tirer accrochée à son antérieur...Ouille les courbatures !

J'ai marché jusqu'à la barrière, en barbelés, où Lotus a manoeuvré impeccablement, sans même que je le tienne en longe, pour me permettre de le faire sortir et refermer les crochets.

Puis, nous avons traversé le village de Landrichamps, mes contractures se sont estompées sous l'effet bénéfique de l'exercice.

Landrichamps vu d'en haut, Lotus aperçoit des chevaux qu'il va saluer d'un hennissement srident.

Je suis ensuite remontée en selle jusqu'au dernier kilomètre avant Pichegru.

Une bien belle balade où le souvenir cuisant de ma déconfiture a été effacé par la fierté d'avoir une monture géniale !

itinéraire :


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