10 février 2005
Hier, ce fut débardage. Après un pansage sommaire de la bête, qui est venue à moi aussitot q'elle m'a vue (ça fait toujours plaisir d'être plus intéressante que le tas de foin), je lui mets son surfaix, la bricole (fabriquée avec une vieille sangle), les traits, (faits avec la corde de secours de ma voiture), et hop, direction un petit billot de bois.
J'attache le système au billot, avec des noeuds de sécurité au cas où Lotus ne se souviendrait pas des leçons précédentes et serait pris de peur.
On démarre, tranquille, comme s'il avait fait ça toute sa vie !!! Et soudain le voilà qui s'arrête ! on avait perdu le bout de bois en route, le noeud s'étant détaché !!! bon, je rattache...
Je place le billot sous les deux poiriers jumeaux, on repart, direction une grosse branche pourrie cette fois, qui fait vraiment "tache" dans la pature, depuis qqs années.
J'attache la branche, Lotus se place selon mes indications, bientôt ça ne sera même plus la peine de le mettre correctement, à ce train-là ! Il le fera tt seul !
Et c'est parti mon gaillard, même pas étonné de la grosse branche qui le suit, montant bien son dos pour pousser correctement. On la met à côté du billot, elle est déjà moins modeste, et enivrée de cette réussite, je décide de m'attaquer à autre chose que du menu fretin.
Cette fois on va aller chercher une longue branche tordue de 3m 50 ! Lotus se demande bien un peu pourquoi ce truc le suit partout, mais après l'avoir surveillé 2 ou 3 fois, il ne s'en préoccupe plus du tout, le transporte jusq'aux poiriers et je l'arrête de manière à aligner correctement les deux branches parallèles. Du beau travail !
Ca mérite récompense ! Comme tout est réussi, on cesse l'exercice et je vais chercher les instruments pour nettoyer ses pieds. Pleins de boue, évidemment, les pieds arrière sont nickel tandis que les antérieurs ont des écailles. Je les râpe en posant le pied de Monsieur sur le vieux tabouret. Puis je coupe les bouts de fourchettes mortes qui se soulèvent. Enfin je mets du goudron sous le pied pour le durcir.
Lotus a été bien sage ! Et c'est le moment béni du picotin ! Lotus attend sagement que je lui donne l'autorisation d'aller manger, un dernier au revoir et je rentre à la maison !