Le chirurgien au Moyen-Age

le barbier (l'homme habitué à manier les instruments tranchants) était le plus souvent chirurgien.

avec une lancette, il faisait des saignées, méthode employée jusqu'à la 2° guerre mondiale.

avec une sorte de faucille, il réalisait les amputations, en partant assez bas au-dessus du genou, pour remonter derrière la cuisse ; ainsi, il restait de la peau et de la chair qu'on rabattait en arrière pour recouvrir le moignon. L'os était scié avec une petite scie.

Pour sonder les blessures, comme les médecins romains, le mire dispose de longues aiguilles à bout arrondi comme une lentille, ou ovale comme un minuscule ballon de rugby.

pour ouvrir la bouche du patient récalcitrant, un objet a attiré mon attention : une sorte de toupie, en forme de cône, mais striée sur toute sa hauteur pas une vis sans fin = il suffit d'introduire le coin de la "vis" entre 2 dents, on tourne, le cone pénètre dans la bouche en desserrant les mâchoires !

Quelques bistouris figurent en bonne place, pour inciser les abcès ou pratiquer les césariennes.

Puis, le matériel lourd : une sorte d'échelle, avec le dernier barreau, à hauteur de l'épaule, rembourré de cuir. C'était pour redresser les fractures du bras : le patient se mettait d'un coté, maintenu par des aides, et passait son bras de l'autre. Un autre aide tirait le bras vers le bas, pendant que le mire palpait l'os pour vérifier que les deux morceaux cassés soient bien face à face. Une fois repositionné correctement, le bras était bandé, puis les assistants lâchaient tout !

un système comparable existe pour les jambes, mais il ressemble plus à un instrument de torture. C'est un petit banc, avec un système de poulie qui tire le pied en avant, bien à plat, tandis que le corps du patient est maintenu en arrière pandant la durée des opérations.

Bien sur, un marteau et un burin, pour tépaner les cranes qui ont recu un coup : les hommes de Cro Magnon connaissaient déjà cette technique et l'appliquaient avec succès, des cranes ont été retrouvés avec des trous dans l'os, qui s'étaient recalcifiés, ce qui augure une survie de plusieurs années après la trépanation.

enfin, un petit matériel de microchirurgie oculaire, pour opérer de la cataracte. Un mini couteau bien affuté servait à rouvrir le cristallin endommagé et permettait au patient de moins sombre, à défaut d'y voir plus clair ! Ces opérations étaient aussi pratiquées par les Gaulois, qui parait-il, adoraient la chirurgie des yeux ! gloups !

pour l'orient, Alcanzaras, un chirurgien arabe, explique comment furent déterminés les emplacements des hopitaux construits à Baghdad : on placait des pièces de viande découpées en gros morceaux, dans chaque quartier de la ville, et on construisait l'hopital à l'endroit du morceau de viande le moins déciomposé au bout d'une semaine ! Cela permettait de voir à qule endroit l'air était le plus sain.

N'hésites pas à me contacter si vous avez d'autres renseignements à me communiquer !

ardennesacheval@wanadoo.fr

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