La Fête de La Ferrade se
déroule à Fromelennes en Septembre. La Ferrade est une
association de cavaliers d'extérieur qui organise chaque
année de sympathiques réjouissances au village de
Fromelennes, qui se trouve près de Givet.
Le matin, une grande balade est prévue pour les cavaliers. A
midi, on peut manger un barbecue, et l'après-midi, des
démonstrations de dressage de chiens sont proposées par
le club canin tandis que les cavaliers peuvent relever le défi
d'un parcours de "trec".
Je suis allée faire un tour sur le site en début d'après-midi,
avec Frahou et une de ses amies.

Un superbe cheval pie a attiré mon attention, attaché
à son attelage d'un genre nouveau : le siège du meneur
est relié au cheval, non par des brancards, mais par un bras
articulé s'appuyant derrière le garrot et permettant un
demi-tour complet du cheval face à la voiture. !!!

Et voici la jument arabe d'endurance de M. Richelle, le gérant
du magasin RST à Givet. Avec son beau licol en biothane.
La Ferrade a très bien organisé cette manifestation, car
des paddocks
assez vastes et électrifiés étaient
installés pour les personnes qui en
avaient réservé à l'avance, avec
possibilité d'arriver la veille.

Deux amis se reposent, tranquilles dans leur paddock.

Un noir et un pie.

Un bel alezan.

encore un pie

un gris sale

Un tout petit gris genre arabe, comme on en rencontre en
Mauritanie : chanfrein droit et taille réduite.

Un bai musclé

Un gris fin voire anorexique. Peut-être une monture d'endurance ?

La mauvaise surprise de cette manifestation, une vieille jument de plus
de 20 ans arrivée fourbue de la balade (elle vit au pré
et n'était pas entrainée)... Elle est repartie boiteuse
et toute raide....

j'ai craqué pour ce superbe type de haflinger, bien svelte...
Ha, si
lotus avait la ligne comme ca....

Juste en face, un pie-gris bien en chair...

Signe particulier, les yeux bleus !

Je fais une photo tête levée, et paf ! tout le monde se
prend le flash.... Du coup, ils ont tous les yeux bleus.... :-(

le coin des westerners : un grand alezan

Une brochette de randonneurs se repose

Un pie bien rond, comme je les aime !

De plus, harnaché d'une belle selle américaine avec
sanglage 3-points et étrivières larges.

Une autre selle, qui ressemble à une selle que j'ai pu voir sur
le site de la Sellerie Phoenix, une selle militaire de troupe je crois.
En tout cas, je n'en avais jamais contemplé de semblable.

Le chariot bâché attelé de deux chevaux de trait
imposants...

Ca y est, les jeux vont commencer, c'est la reconnaissance du parcours
avec un camarguais et son cavalier de l'association des Guardians di
San Jorge.

Tout le monde se concentre...

un portrait du guardian

Le 1er exercice = il faut prendre les drapeaux un par un dans le
premier bidon, et les transporter dans le deuxième bidon.

Là, il galope vers le gué.

Là il entre dans le gué au galop. Le gué a
été creusé dans le pré par un tractopelle,
il était profond, boueux et vers le milieu, il y avait un trou
ce qui a valu des frayeurs aux chevaux qui avaient osé y
pénétrer...

Ici, il vient de passer l'obstacle et se dirige à bonne allure
vers la bâche. Notez l'élégante chamise jaune sous
le gilet noir de velours.

La bâche passée tambour battant, hop la surprise sonore =
il faut faire tinter la cloche. Tous les chevaux se sont bien sortis de
cette épreuve, sauf ceux dont le cavalier avait oublié de
s'arrêter, pressé de foncer vers la ligne d'arrivée.

La première cavalière, sur un petit gris, qui pose un
drapeau.

Ici, elle prend une balle pour la poser sur le piquet suivant. De
l'adresse et de la précision sont nécessaires.

C'est tout à fait réussi et elle saisit la 2ème
balle.

Le cheval n'est pas très rassuré mais la douceur et la
patience le mènent à bon port, quoique par une
trajectoire un peu torte.

Un temps de galop vers le gué.

Le cheval ne voit qu'une flaque marron boueuse et n'a pas envie de s'y
lancer...

Après avoir contourné le gué, puis poussé
un bidon bleu avec une longue perche, il faut passer sous le rideau de
rubans...

... puis sauter une barre (on voit le photographe de
l'Ardennais qui prend des photos
pour le journal)

Un monsieur d'un certain âge sur son alezan hésitant
devant le trou d'eau.

Un câlin pour l'encourager. Ca fait toujours plaisir de voir ca
car certains cavaliers font plus parler la cravache que la caresse. Si
mes souvenirs sont bons, c'est ce cheval qui est entré le
premier dans le gué, avec une grosse frayeur au milieu,
là où il y a un trou plus profond ; le cheval avait alors
tenté de sauter hors de l'eau par le côté, d'un
écart magistral !

Une cavalière avisée sur ce bai qui se cabrait à
la moindre contrariété, comme entrer en piste par exemple.

Un pie très calme.

Un gris qui semble hésitant,... mais qui prend sont temps....

... et qui semble convaincu....

Pour finir tranquillement son passage du gué ! bravo !

Bon, une autre difficulté quand le vent se met de la partie.

Et voici le tout petit arabe, bien nerveux !

Mais courageux !

Oups... Faut pas trop en demander à la fois, quand même !
Surtout lors d'un grand coup de vent.

Un grand cheval alezan

Puis un petit poney de la même couleur.
Le poney a profité d'un coup de vent pour passer sous les
rubans, qui étaient soulevés à ce
moment-là, ...

mais a refusé l'obastacle, qu'il a ensuite sauté de pied
ferme.

un pie gris au travail !

et lui non plus n'a pas envie d'affronter les rubans fatidiques....

par contre, l'obstacle ne lui pose pas de problème
Bref, dans cette manifestation, j'ai trouvé pas mal de bonnes
idées à travailler avec lotus.
Déjà, les drapeaux. Pour le cheval, s'approcher d'un
objet inconnu (bidon + drapeaux) et qui bouge, volant au vent.
Accepter de les voir bouger autour de soi (tenus pas le cavalier) voire
se faire frôler, se faire suivre....
Pour le cavalier, manier le cheval avec assez de précision pour
planter les drapeaux dans le bidon.
Les balles. Cela doit s'apparenter à un slalom =
précision, maniabilité et obéissance.
Aller vers le gué = gagner du temps en
acclélérant, maitrise des allures, souplesse dans le
tournant ;
Le gué =confiance dans le cavalier, hardiesse.
Le pousse-pousse. Il s'agit de prendre une longue perche pour pousser
un bidon bleu. Les chevaux avaient peur de la perche évoluant
autour d'eux, peur du bidon se mouvant. peut-être aussi peur du
bruit....
les rubans. les rubans immobiles doivent sembler un mur fixe tandis que
les rubans flottant au vent ressemblent à une entité
vivante, immense et en expansion.... dardant ses tentacules
maléfiques en direction de nos pauvres montures....
L'obstacle. Ici, rien de compliqué.
La bâche. Certains chevaux refusaient de mettre le pied desssus
tandis que pour d'autres, c'était pure routine. Un exercice
facile à travailler.
La cloche. Cette surprise n'a mis personne dans l'embarras (sauf ceux
qui ont oublié de sonner, ou bien qui n'arrivaient pas à
s'arrêter sous la corde, et ne pouvaient la saisir.)
Une journée riche en pistes de travail !
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